La Révolution antichrétienne sous le contrôle de la Contre-Église satanique : la Franc-maçonnerieDans l’encyclique « Humanum genus » Léon XIII écrit : « La Franc-Maçonnerie n’est pas autre chose, tout au moins dans les hauts grades, que la religion occulte de Satan »
La Franc-Maçonnerie, bras droit de la Révolution « Depuis un siècle et demi, une puissante association, dont les principes sont identiques aux idées réalisées par la Révolution, s’étend dans le monde entier, se couvrant de mystère, agissant dans toutes les parties du corps social, tantôt par la presse, la tribune, l’enseignement de la jeunesse, tantôt par des complots, mais toujours marchant vers le même but. Cette association existe, c’est la Franc-Maçonnerie, qui est la source et comme la mère de toutes les sociétés secrètes. Elle a commencé à agir dès les premières années du XVIIIème siècle, et les progrès de la Révolution ont été en proportion de sa diffusion... ses doctrines sont partout les mêmes : son unité, son universalité, expliquent ainsi l’unité et l’universalité de la Révolution » (Père Deschamps, op. cit., pp. xxviii et xxix). « Le Frère Malapert, orateur du suprême conseil du rite écossais, parlant en 1874, dit en propres termes : « Au XVIIIème siècle, la Franc-Maçonnerie était si répandue dans le monde, qu’on peut dire que rien ne s’est fait depuis cette époque sans son consentement » » (Père Deschamps, op. cit., pp. xxxvi et xxxvii). Les papes n’ont pas cessé de dénoncer cet instrument de la Révolution. Pie VI (1775-1799) écrit le 25 décembre 1775 : « La fourberie de ces hommes pervers, est véritablement indigne... Dans leur oeuvre corruptrice et néfaste... ils ne sont que les instruments de celui qui eut recours au serpent pour séduire et perdre nos premiers parents ». Léon XII (1823-1829) affirme que la Révolution menace non seulement l’Église mais aussi les États. Dans cette perspective il est « absolument certain » qu’existe une unité malgré la diversité de leurs noms « de toutes les sectes pour un projet infâme ». Pour cela il n’hésitera pas à dire aux princes de la chrétienté : « Les circonstances actuelles sont telles que vous avez à frapper ces sociétés secrètes non seulement pour la défense de la religion catholique, mais encore pour votre propre sûreté et pour celle de vos sujets. La cause de la religion est aujourd’hui tellement liée à celle de la société, qu’on ne peut plus les séparer ; car ceux qui font partie de ces sectes ne sont pas moins ennemis de votre puissance et de la religion. Ils attaquent l’une et l’autre et désirent également les voir renversées. S’ils le pouvaient, ils ne laisseraient subsister ni la religion, ni l’autorité royale... Ce n’est pas seulement la haine de la religion qui anime leur zèle, mais l’espoir que les peuples soumis à votre empire, en voyant renverser les bornes posées dans les choses saintes par Jésus- Christ et son Église, seront, par cet exemple, facilement amenés à changer également et à détruire les formes des gouvernements politiques ». D’ailleurs les francs-maçons l’avouent eux-mêmes. « Dans la séance du 15 janvier 1904, Charles Benoist avait dit aux ministres : « Vous n’êtes pas le gouvernement, vous n’êtes qu’un faux gouvernement ». Puis, montrant le côté où siègent les francs-maçons : « Le véritable, c’est celui-là ». E. Combes répondit : « On n’a jamais que le gouvernement qu’on mérite ». En d’autres termes : Si vous êtes, Français, sous le joug de la Franc-Maçonnerie, c’est que vous avez appelé sur vous cette humiliante tyrannie par vos fautes et par les crimes commis contre Dieu et son Église » (Mgr Delassus : op. cit. ; pp. 33). « L’étude des sociétés secrètes est donc une nécessité absolue pour avoir l’intelligence des temps modernes » (Père Deschamps, op. cit., p. xxxvii). Pie IX (1846-1878) dira le 15 septembre 1865 au sujet des sociétés secrètes : « Parmi les nombreuses machinations et les artifices par lesquels les enfants du nom de chrétien ont osé s’attaquer à l’Église de Dieu et ont essayé, quoique en vain, de l’abattre et de la détruire, il faut sans nul doute compter cette société perverse d’hommes vulgairement appelée maçonnique... » Pie IX dira encore le 20 septembre 1874 : « Qu’ils sachent les ennemis de l’Église qui, pleins de confiance, sont dans l’enthousiasme de tout ce qui arrive et qui comptent sur certains événements, proches ou lointains, Dieu seul le sait, qu’ils sachent bien que les Pharisiens aussi et leurs amis étaient dans l’enthousiasme pour la mort du Christ comme s’ils avaient obtenu un triomphe ; ils ne s’apercevaient pas que cette mort était l’origine de leur défaite complète ». « Léon XIII dénonça la Maçonnerie comme étant l’agent de la guerre faite de toutes parts à la Sainte Église. Le Bulletin de la Grande Loge symbolique écossaise exprima en ces termes la pensée de la Secte : « La Franc-Maçonnerie ne peut moins faire que de remercier le Souverain Pontife de sa dernière encyclique. Léon XIII, avec une autorité incontestable et un grand luxe de preuves, vient de démontrer une fois de plus, qu’il existe un abîme infranchissable entre l’Église, dont il est le représentant, et la Révolution, dont la Franc-Maçonnerie est le bras droit. L’heure est venue d’opter entre l’ordre ancien, qui s’appuie sur la Révélation, et l’ordre nouveau, qui ne reconnaît d’autres fondements que la science et la raison humaine, entre l’esprit d’autorité et l’esprit de liberté » (cité par Don Sarda y Salvany : « Le Mal social, ses causes, ses remèdes »). Cette pensée a été exprimée de nouveau au Convent de 1902, par l’orateur chargé de prononcer le discours de clôture : « ... Ce qui nous sépare ? C’est un abîme, abîme qui ne sera comblé qu’au jour où triomphera la Maçonnerie... » Depuis lors, La Lanterne, (...) l’organe officieux des gouvernants, ne cesse de dire : « ... L’Église sait aujourd’hui que la République lui sera mortelle, et si elle ne la tue pas, c’est elle qui tuera la République. Entre la République et l’Église, c’est un duel à mort ». (...) Aussi en octobre 1902, le premier ministre E. Combes dira : « Il s’agit de savoir, à l’heure actuelle, qui l’emportera de la Révolution, personnifiée par la République, ou de la contre-révolution incarnée dans la réaction cléricale et nationaliste » » (Mgr Delassus : op. cit., pp. 29 et 30). « Dans une lettre pastorale, écrite en 1878, Mgr Martin, évêque de Natchitoches, aux États-Unis, parlant de la conjuration antichrétienne, disait : « En présence de cette persécution d’une universalité jusqu’ici inouïe, de la simultanéité de ses actes, de la similarité des moyens qu’elle emploie, nous sommes forcément amenés à conclure à l’existence d’une direction donnée, d’un plan d’ensemble, d’une forte organisation qui exécute un but arrêté vers lequel tout tend. Oui, elle existe, cette organisation, avec son but, son plan et la direction occulte à laquelle elle obéit ; société compacte malgré sa dissémination sur le globe ; société mêlée à toutes les sociétés sans relever d’aucune ; société d’une puissance au-dessus de toute puissance, celle de Dieu exceptée. Société terrible, qui est, pour la société religieuse comme pour les sociétés civiles, pour la civilisation du monde, non pas seulement un danger, mais le plus redoutable des dangers » » (Mgr Delassus : op. cit., p. 77). « Mgr Dupanloup (Etude sur la Franc-Maçonnerie, Paris, Douniol, 1875), le cardinal Deschamps, archevêque de Malines (La Franc-Maçonnerie, son caractère, son extension, son organisation, ses sources, ses affluents, son but et ses secrets. Tournai, Casterman, 1863), ont, avec leur haute autorité, démontré que la Franc-Maçonnerie était le plus grand péril des temps modernes, dans des écrits où les leçons de la logique et les enseignements de l’histoire sont présentés d’une façon saisissante. Le cardinal Mathieu, résumant la longue expérience de sa vie d’évêque et d’homme public, écrivait à son tour : « Je suis à m’interroger péniblement, et à savoir comment il se fait que les puissants de ce siècle ne regardent pas même autour d’eux, et si près d’eux, ce qui les mine et qui les ronge en attendant leur renversement complet. Je suis très persuadé que la plupart des grands et sinistres événements de nos jours ont été préparés et consommés par la Franc-Maçonnerie » (Lettre du 7 avril 1875 à M. Robinet de Cléry) » (Père Deschamps, op. cit., pp. xxxiii, xxxiv). Par Blanche Belleroy pour Royalistes.Net extrait de "L’église éclipsée". |
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