Révolution " française " : l’Orléans Philippe-Égalité et la « prise » de la BastilleNous voyons plus nettement aujourd’hui ce fléau matériel, intellectuel et moral qu’a été la Révolution de 1789. Dans son remarquable ouvrage Chute de l’Ancien Régime, M. Edmond Soreau, au chapitre intitulé « Le Soleil Levant de la Terreur », écrit ceci : « Les Historiens font en général débuter la Terreur en 1793. Ils se trompent. La Terreur naît en juillet 1789. En 1793 et 1794 elle agonise. C’est alors son delirium tremens. »
Rien de plus exact. Le projet de Prise de la Bastille hantait de longue date certains esprits, notamment celui du duc d’Orléans, le futur Philippe-Égalité, qui, à la veille de la journée du 14 juillet, fixée pour l’assaut à la vieille prison, fit fabriquer par son serrurier, le sieur Faure, six cents piques portées au district des Filles-Saint-Thomas. Je cite textuellement M. Soreau (pages 208 et 209) : « Enfin, l’enquête ouverte par le Châtelet sur les émeutes qui ont eu lieu à Versailles les 5 et 6 octobre 1789 révèle l’esprit terroriste régnant dès juillet, Peltier, trente ans, négociant, rue Neuve-des-Petits-Champs, dépose avoir entendu, en pleine Assemblée nationale, Barnave interroger : « Le sang qui coule est-il donc si pur ? » « Giron de la Motte, trente-deux ans, capitaine à la suite, 18, rue Notre-Dame-des-Victoires, dépose avoir connu diverses motions faites au Palais-Royal. Les mêmes orateurs répètent chaque jour les mêmes choses. « Louis-Poterne Antoine, vingt-sept ans, compagnon on chez le sieur Faure, serrurier dit duc d’Orléans, dépose avoir fabriqué, le 14 juillet, avec quelques autres, six cents piques. Ils les ont portées au district des Filles-Saint.- Thomas. Ils ont reçu un louis pour boire. « Faure, cinquante ans, maître-serrurier, rue Saint- Georges, le 14 juillet, le district des Filles-Saint-Thomas lui a fait confectionner quelques piques. « Malouet, quarante-neuf ans, intendant de la marine, député à l’Assemblée nationale, place de la Ville-l’Évêque, dépose que lui et ses amis politiques reçoivent des lettres anonymes, annonçant une mort prompte et violente à tout député qui défendrait l’autorité royale. « Pépin, trente-quatre ans, colporteur, 211, rue des Vertus, a été blessé, le 12 juillet, place Louis XV a reçu un coup de feu et un coup de sabre. Il a été porté au Palais-Royal, pansé, entouré, montré et remontré. On lui a dit qu’il avait été frappé par les troupes. « Dupuis, vingt-neuf ans, domestique du comte de Virient dépose que Tailleur, garçon vitrier, lui a dit avoir reçu, en juillet, un louis au Palais-Royal pour aller à la Muette reconnaître le camp établi par le prince de Lambesc. « De Guilhermy, vingt-neuf ans, procureur du roi en la sénéchaussée et siège de Castelnaudary, député à l’Assemblée nationale, hôtel de Sicile, rue Richelieu, dépose avoir oui dire en août à MM. Malouest, Dufraisse et Maison-Neuve, députés d’Auvergne, que le jour où le roi vint à Paris, en juillet, déjeunant avec Coroller du Moustoir, celui-ci avoua être d’une espèce de comité qui avait entretenu correspondance avec les régiments pour les engager à la défection et que, pour soulever le peuple, si la Cour n’avait pas renvoyé Necker, on aurait mis le feu au Palais-Bourbon. « Thierry de la Ville, trente-cinq ans, ci-devant capitaine à la 15e compagnie de Versailles, connaît les délégations envoyées par le Palais-Royal à l’Assemblée. Le duc d’Orléans aurait effectué la neutralité. « Les violences impunies, approuvées tacitement, annoncent la violence légale. » Les grandes étapes de la Révolution vont du 14 juillet 1789 et des journées des 5 et 6 octobre à Versailles, jusqu’au 10 août 1792 et à l’attaque des Tuileries, puis à l’abdication de la monarchie et à la proclamation de la République. Le mois de septembre 1792 voit simultanément les massacres organisés par Danton et l’entrée en séance de la Convention. Le 21 janvier 1793, c’est l’assassinat « légal » de Louis XVI et, au mois d’octobre suivant, c’est celui de la reine. La dictature de Robespierre prend fin le 9 thermidor 1794. Entre temps Marat a été assassiné par Charlotte Corday le 13 juillet 1793 et la guerre étrangère a été décrétée par Brissot et les Girondins en 1792. Blanche Belleroy pour Royalistes.Net : extrait de "Deux idoles sanguinaires" de Léon Daudet |
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